Un nouveau tome des «Aventures printanières de l’obstacle parisien» est paru ce dimanche aux éditions Mortemart avec en principales trames scénaristiques l’organisation de la défense française face à l’envahisseur anglo-irlandais dans la Grande Course de Haies et la concrétisation attendue du sacre de De Bon Coeur dans le Prix Alain du Breil. Au beau milieu de péripéties rassemblant drame, héroïsme, comédie voire fantastique, le contenu de ce nouvel ouvrage pourrait presque tenir d’un Goncourt tant il a su tenir tous les aficionados du genre hippique en haleine durant tout son déroulement. A quelques semaines d’une trêve estivale bien méritée pour tous ces personnages bataillant depuis la sortie de l’hiver, retour sur les différents chapitres de cette journée de sport.
The Fellow
Seul et unique cheval à avoir remporté les plus grandes épreuves de steeple-chase des deux côtés de la Manche, The Fellow fut un acteur majeur de la grande saga «rouge et verte» du début des années 90 que tout amateur de courses d’obstacle a tant connaissance. Entraîné par le maître-joaillier de l’époque, François Doumen, son quadruplé historique ne sera probablement jamais égalé. En tant qu’exemplaire frère aîné d’Al Capone II, il montra la voie à celui-ci qui s’accaparera Auteuil quelques années plus tard. Retour en écrits sur une prouesse en quatre actes.
Débriefing: Week-End du Grand Steeple-Chase de Paris
Auteuil, théâtre de l’obstacle à la sauce française, s’est paré récemment de ses habits de lumière à l’occasion d’un spectacle de deux jours articulé autour de la plus grande course de steeple-chase de l’Hexagone, le Grand Steeple-Chase de Paris et ses 6000m d’histoire.
Bilan – Saison d’obstacles 2016/2017 (UK/IRE)
Après quasiment six mois de spectacle, le rideau est tombé sur la scène de l’obstacle anglo-irlandais. Entre drames, prouesses, actes de bravoures ou comédies, le show aura été à la hauteur du talent de ses protagonistes dont certains méritent bien une participation à la remise des Oscars de l’Obstacle…
Débriefing: Festival de Punchestown
La saison d’obstacle outre-Manche s’est clôturée durant la dernière semaine d’avril avec son traditionnel dernier gros festival de la saison, Punchestown. Cette fête de l’obstacle, la plus attendue en Irlande, est la dernière étape du triptyque des festivals printaniers et offre souvent de très bons lots de consolation aux battus de Cheltenham et d’Aintree. Les meilleurs, eux, tentent des doublés voire des triplés. Le programme est dense, chacun y trouve son compte qu’il soit «champion-hurdler» ou «staying-chaser» de niveau handicap.
Débriefing: Festival d’Aintree
En Angleterre, la saison des festivals bat son plein. Trois semaines après «The Festival» et en attendant Punchestown qui demeure la dernière étape du triptyque printanier de l’autre côté de la mer d’Irlande, place à l’«autre», le «petit frère» de la grande fête de l’obstacle anglais qu’il est inutile de nommer ici. Si ce dernier respire le classicisme absolu en son théâtre des rêves, Aintree, lui, dégage des effluves de rock’n roll en abondance. A Liverpool, la scène de l’obstacle est brute, franche et directe, sans fioritures. Ça galope, ça saute, ça va vite, ça roule. Pas de bosse finale, pas de toboggans, pas de changements de rythme. Ici, les parcours étant plats, il faut savoir battre la mesure, tenir un rythme, et le maintenir longtemps. Une affaire de spécialistes, en somme. Les purs, eux, parviennent à vaincre dans les deux festivals. Voire même dans les trois, mais c’est une autre affaire.
Rendez-vous donc à «L’pool» pour le Festival d’Aintree, sorte d’opéra-rock hippique articulé et monté de toutes pièces autour d’un morceau majeur, le Grand National.
Débriefing: Festival de Cheltenham
C’est fini! Le plus grand festival de courses d’obstacles au monde s’est conclu hier, vendredi, en ce jour de St Patrick’s day où les irlandais en ont profité pour faire une véritable razzia. Dans l’ensemble, on aura tout vu au cours de ces quatre jours de sport. Et tout ressenti, bien sûr. Comme d’habitude.
Flambeau des Pins
Solide bai-brun toisant 1m73, Flambeau des Pins fut un élément à l’évolution tardive qui parvint à évoluer au sein de l’élite européenne en fin de carrière. Avec ses grandes qualités physiques, sa dureté, son courage, et sa robustesse, «Flambeau» représentait parfaitement le modèle du pur Trotteur Français. Cheval à la courbe de carrière atypique, il fut contraint d’évoluer au sein d’une période riche en cracks mais demeura néanmoins comme l’un de nos meilleurs ambassadeurs durant le début des années 2000.
Many Clouds
Héros des pistes, «National-star», seul et unique cheval de l’Histoire des courses anglaises a avoir su décrocher la même saison la Hennessy Gold Cup de Newbury et le Grand National de Liverpool, Many Clouds a su faire renaître le mythe du cheval-héros, capable de vaincre aussi bien dans les handicaps les plus prestigieux que de prétendre aux plus beaux accessits dans les épreuves de type Gold Cup.
Arnaqueur
(source photo: http://a8.img.v4.skyrock.net/1288/53061288/pics/2411132293_1.jpg)
Propriété de Jacques Pauc, et placé sous l’entrainement de la famille Hawas, Arnaqueur demeure un cheval apprécié par les nostalgiques du trot des années 90. Cheval dur, teigneux, bagarreur, aimant aller au combat, il demeure comme l’un des très bons chevaux d’une décennie riche en excellents éléments et à qui un titre dans un Groupe I n’aurait pas fait insulte.